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  • 19 avr. 2020

    Les annales du Disque-Monde, tome 5 : Sourcellerie de Terry Pratchett - Huitième fils de huitième fils et Apocralypse

    Auteur : Terry Prachett
    Editeur : Pocket
    Genre : Fantasy, humour
    Pages : 288 (format poche)

    Lu dans le cadre du « Hold my SFFF Challenge »

    Résumé : La magie, c'est de la bouillie pour les chats. Voici la sourcellerie, la puissance thaumaturgique de l'Aube des Temps ! Elle pénètre le Disque-Monde par l'entremise du huitième fils d'un mage (défroqué, oui!). Disons-le tout net: casse-cou. Faudra-t-il compter sur Rincevent pour sauver les meubles ? Il a plus d'un tour dans son sac percé. Il a aussi une équipe de choc, avec le pusillanime Bagage - tellement humain! - et le subtil bibliothécaire de l'université des mages - tellement simiesque ! Avec Nijel le Destructeur, jeune héros par correspondance, et Conina, la fille du plus célèbre Barbare, par qui tombent les cœurs et les coups. Et, en prime, un séjour inoubliable dans la cité d'Al Khali, sous la houlette du Sériph Créosote.

    Chronique : Non, ça suffit, j'arrête de présenter le Disque-Monde. Au-delà de quatre tomes j'estime que Pratchett est ici comme chez lui avec tout son brol, et c'est toujours avec plaisir que je lui fais une petite place entre deux billets plus sérieux - parce que oui, même si vous en doutez, je suis une fille hyper sérieuse. Hum. D'habitude je dégaine l'artillerie du Disque-Monde quand j'ai besoin d'un coup de fouet rigolard pour me remettre d'aplomb. C'était bien entendu le cas ici mais une certaine consigne du HMSFFF challenge a propos d'anti-héros m'a fait dégainer encore plus vite - avouons qu'en termes de compagnons à côté de la plaque, Pratchett a rameuté du beau monde. Ainsi donc je me suis lancée sur le cinquième tome qui voit reparaître Rincevent et le Bagage, et même si c'était pas aussi bon que le quatrième, je me suis bien bidonnée. Chronique éclair, c'est parti !

    On a beau lire Les annales du Disque-monde pour le fun, c'est toujours bien d'avoir une bonne structure bien solide à laquelle se raccrocher pendant qu'on se bidonne. Seulement voilà,  Pratchett a beau organiser avec doigté ses idées loufoques, j'ai trouvé que ça manquait un peu de structure sur les tomes précédents (pas tous au même niveau, mais quand même). Au bout de quarante pages tout part systématiquement à vau-l'eau sans qu'on comprenne trop bien ce qui se passe, et j'appréhendais donc pas mal ma lecture du tome cinq. Trop de farfelu tue parfois le farfelu, si vous voyez ce que je veux dire. Finalement, ç'a été une bonne surprise : ce tome est de mon avis le mieux ficelé des premiers. Ça file plus ou moins droit, c'est toujours loufoque au possible mais au moins on distingue nettement d'où on vient et où on va... et avec Rincevent comme compère de galère, c'est pas plus mal. Dans Sourcellerie nous avons ainsi droit à une première : un huitième fils de huitième fils débarque à l'académie des mages pour prendre le pouvoir, armé d'un bourdon autoritaire et charriant avec lui des quantités de magie telles que le Disque-Monde n'en a plus vues depuis des siècles. S'en suit la fuite d'un chapeau magique et, potentiellement, la fin du monde.

    Bref, on est bien - Rincevent un peu moins, tout embarrassé qu'il est d'avoir affaire ... à la gente féminine.

    Et Rincevent, justement, ça fait plaisir de le retrouver. Puisque lui ne vient jamais seul, Sourcellerie c'est également l'occasion de remettre la main sur le Bagage et le bibliothécaire qu'on avait perdus de vue ... mais aussi de découvrir de nouveaux protagonistes qu'on espère recroiser un de ces quatres. Ma préférence va ce tome-ci à Conina, la redoutable barbare à la plastique de rêve qui manie le peigne comme pas deux  et vise toujours juste dans les parties masculines. On aussi croise un tapi volant inversé, un chapeau qui fait la fine bouche quant à qui le coiffera, un pauvre Sourcellier trop gâté par le bourdon paternel et quatre cavaliers de l'Apocralypse éméchés qui ont réussi à se faire chourer leurs montures - bravo. Je ne vous cache pas que malgré tout ce beau monde il y a un gros creux à la mi-roman, mais ça se rattrape sur la fin étrangement héroïque pour du Pratchett. Deux-cent-quatre-vingt-huit pages, il en fallait pas plus.

    Vous connaissez la rengaine, je me garde le tome six pour le prochain coup de mou - et je prévois que ce ne sera pas avant six mois minimum, le temps de digérer et d'en redemander encore.

    Note : 15/20

    Date : 06 avril 2020 - 10 avril 2020


    4 commentaires:

    1. J'ai l'impression que dans l'écriture des annales du Disque-monde, il y a eu des "périodes" donc des livres avec des caractéristiques plus ou moins marquées. Ah, que j'aime le Bagage :D En tout cas, retourner dans cette univers me change les idées à chaque fois.

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      1. L'avantage c'est qu'il se lisent hyper bien et hyper vite. Le format est très, très bien dosé même si chaque tome ne se vaut pas ! En ce qui me concerne tout se jour entre la Mort ou le Bagage : je serais bien en peine de choisir qui me plait le plus :-D

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    2. Je n'ai jamais lu de livres de Terry Pratchett mais ce qu'il fait a l'air super ! J'espère vraiment avoir l'occasion de découvrir ce qu'il fait sous peu.

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      1. Un tome n'engage à rien, tu peux foncer ! Le premier (le Huitième couleur si je me souviens bien) est représentatif de tout le cycle ; je te le recommande, bien que ça ne soit pas le meilleur ^-^ !

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