Auteur : Brent Weeks
Éditeur : Bragelonne (2018)
Genres : Fantasy
Pages : 712 (format poche)
Le résumé : Gavin Guile est le Prisme, l'homme le plus puissant du monde. Empereur et magicien, il est le gardien d'une paix bien fragile. Et d'un terrible secret. Les Prismes ne vivent jamais vieux, et Gavin sait exactement combien de temps il lui reste : cinq ans... et cinq missions impossibles à accomplir.
Ma chronique : Difficile de ne pas entendre parler de la saga du Porteur de Lumière de Brent Weeks lorsque vous êtes féru de Fantasy, et encore plus difficile de ne pas s'y lancer quand les éditions Bragelonne proposent une édition de son premier volume à un prix très démocratique. Mais si son prix est alléchant et sa lecture agréable, je n'ai pas trouvé son contenu à la hauteur des éloges qu'on m'en avait faites.
Kip ne s'attendait pas à ce que l'armée du satrape Garadul, autoproclamé roi de Tyréa, mette son village à feu et à sang ; et il n'en échappe d'ailleurs que par miracle, se découvrant des pouvoirs qu'il ne soupçonnait pas ... et un père. Un père qui s'avère être l'homme le plus puissant de l'empire : le Prisme, Gavin Guile, maître des couleurs et gardien de l'équilibre du monde. Désormais sans attaches, Kip décide de le suivre à la Chromerie, l'école de magie où l'attendent des connaissances qui feront de lui un homme aussi redoutable que son père. Et il lui faudra justement être redoutable et redouté pour tenir la promesse qu'il a faite à sa mère. Du jour au lendemain, Kip se voit donc projeté dans un monde qui le dépasse et qu'il devra pourtant apprivoiser. Mais s'il peut compter sur le soutien de son père, de son côté Gavin Guile a ses propres combats à mener et cinq missions d'envergure à accomplir. En cinq ans.
Voilà bien des années qu'amis et libraires me conseillent cette saga. A les entendre, il s'agirait de l'une des meilleures du genre, notamment grâce au système de magie ô combien impressionnant qu'a imaginé Brent Weeks. Et en un sens, c'est vrai. Le concept de magie des couleurs qu'a créé l'auteur est du jamais-vu. Il est pensé, travaillé, abouti et soigné. Mais quelles difficultés j'ai eues pour en saisir le fonctionnement ! Brent Weeks n'est pas de ces auteurs qui immergent progressivement leurs lecteurs dans le bain : lui les y jette franchement ! Et personnellement, j'ai bu la tasse à plusieurs reprises. Il m'a fallu un temps incroyable pour m'y retrouver : luxine, Chromerie, Prisme, Spectre, spirite... tant de néologismes, de titres et de termes à comprendre sur le tas, sans aucun glossaire ou annexe pour accompagner le lecteur. Et c'est sans parler des fondements même de la magie des couleurs, fastidieux à comprendre et encore plus à intégrer. Mais une fois que les bases sont jetées et que la machine est lancée, on ne l'arrête plus et c'est avec plaisir qu'on la suit. Avec le recul j'ai donc l'impression que, d'une certaine façon, l'originalité de ce premier tome est à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse : très rapidement, il n'y en a plus que pour la magie, et rien que la magie. De toutes les dimensions qui valaient la peine d'être exploitées à part égales, Brent Weeks n'en développe qu'une seule, et c'est bien dommage.
J'ai apprécié Kip dès l'instant où l'auteur l'a introduit, choisissant comme protagoniste principal un antihéros d'excellence. Kip est gras, maladroit, pas fichu de dire ce qu'il faut dire au moment opportun, têtu comme une mule et empoté. Un vrai contre-pied vis-à-vis des protagonistes qu'on trouve traditionnellement dans la Fantasy, et que j'approuve à cent pour cent. Mais hélas (et c'était d'ailleurs peut-être inévitable, voire voulu par l'auteur), Kip a fini par me taper prodigieusement sur le système avec ses soliloques récurrents et son inconséquence. Outre le fait d'être le Pirsme, Gavin est de son côté un protagoniste très intéressant, et ceux qui auront lu le premier tiers de ce premier tome comprendront certainement ce que je veux dire. Toutefois, passé ce point du récit, l'auteur se perd dans des formulations que le lecteur peine à suivre. Encore une fois, qui lira comprendra.
Le Porteur de Lumière mise à part, Brent Weeks est connu pour une autre saga : celle de L'Ange de la Nuit. C'est par cette dernière que j'ai découvert l'auteur, et j'en avais particulièrement apprécié le scénario. En comparaison, le premier tome du Porteur de Lumière me fait l'impression d'avoir été un peu négligé. Des sept cent pages du roman, cinq cent auraient amplement suffit à rendre honneur à l'intrigue et l'univers. Certains passages m'ont paru longs et lents, tandis que d'autres m'ont passionnée. Un déséquilibre qui aurait pu être résolu en agençant différemment les principaux éléments du scénario.
Jusque là, le bilan était donc plutôt mitigé. Et puis j'ai lu les cent dernières pages, et tout a (presque) changé. Car côté affrontements magiques, Brent Weeks n'a pas son pareil, voilà qui est sûr. Mais que dire alors des révélations et rebondissements dont il a truffé son récit ... ? Totalement bluffant, et de quoi donner à quiconque l'envie de se plonger dans le second volume de la saga. Certes, pas tout de suite en ce qui me concerne, mais un jour prochain sans faute.
Un premier tome qui est donc très sympathique bien que loin de répondre à ce que j'avais attendu et entendu de lui, et qui annonce une saga tout aussi agréable.
Ma chronique : Difficile de ne pas entendre parler de la saga du Porteur de Lumière de Brent Weeks lorsque vous êtes féru de Fantasy, et encore plus difficile de ne pas s'y lancer quand les éditions Bragelonne proposent une édition de son premier volume à un prix très démocratique. Mais si son prix est alléchant et sa lecture agréable, je n'ai pas trouvé son contenu à la hauteur des éloges qu'on m'en avait faites.
Kip ne s'attendait pas à ce que l'armée du satrape Garadul, autoproclamé roi de Tyréa, mette son village à feu et à sang ; et il n'en échappe d'ailleurs que par miracle, se découvrant des pouvoirs qu'il ne soupçonnait pas ... et un père. Un père qui s'avère être l'homme le plus puissant de l'empire : le Prisme, Gavin Guile, maître des couleurs et gardien de l'équilibre du monde. Désormais sans attaches, Kip décide de le suivre à la Chromerie, l'école de magie où l'attendent des connaissances qui feront de lui un homme aussi redoutable que son père. Et il lui faudra justement être redoutable et redouté pour tenir la promesse qu'il a faite à sa mère. Du jour au lendemain, Kip se voit donc projeté dans un monde qui le dépasse et qu'il devra pourtant apprivoiser. Mais s'il peut compter sur le soutien de son père, de son côté Gavin Guile a ses propres combats à mener et cinq missions d'envergure à accomplir. En cinq ans.
Voilà bien des années qu'amis et libraires me conseillent cette saga. A les entendre, il s'agirait de l'une des meilleures du genre, notamment grâce au système de magie ô combien impressionnant qu'a imaginé Brent Weeks. Et en un sens, c'est vrai. Le concept de magie des couleurs qu'a créé l'auteur est du jamais-vu. Il est pensé, travaillé, abouti et soigné. Mais quelles difficultés j'ai eues pour en saisir le fonctionnement ! Brent Weeks n'est pas de ces auteurs qui immergent progressivement leurs lecteurs dans le bain : lui les y jette franchement ! Et personnellement, j'ai bu la tasse à plusieurs reprises. Il m'a fallu un temps incroyable pour m'y retrouver : luxine, Chromerie, Prisme, Spectre, spirite... tant de néologismes, de titres et de termes à comprendre sur le tas, sans aucun glossaire ou annexe pour accompagner le lecteur. Et c'est sans parler des fondements même de la magie des couleurs, fastidieux à comprendre et encore plus à intégrer. Mais une fois que les bases sont jetées et que la machine est lancée, on ne l'arrête plus et c'est avec plaisir qu'on la suit. Avec le recul j'ai donc l'impression que, d'une certaine façon, l'originalité de ce premier tome est à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse : très rapidement, il n'y en a plus que pour la magie, et rien que la magie. De toutes les dimensions qui valaient la peine d'être exploitées à part égales, Brent Weeks n'en développe qu'une seule, et c'est bien dommage.
J'ai apprécié Kip dès l'instant où l'auteur l'a introduit, choisissant comme protagoniste principal un antihéros d'excellence. Kip est gras, maladroit, pas fichu de dire ce qu'il faut dire au moment opportun, têtu comme une mule et empoté. Un vrai contre-pied vis-à-vis des protagonistes qu'on trouve traditionnellement dans la Fantasy, et que j'approuve à cent pour cent. Mais hélas (et c'était d'ailleurs peut-être inévitable, voire voulu par l'auteur), Kip a fini par me taper prodigieusement sur le système avec ses soliloques récurrents et son inconséquence. Outre le fait d'être le Pirsme, Gavin est de son côté un protagoniste très intéressant, et ceux qui auront lu le premier tiers de ce premier tome comprendront certainement ce que je veux dire. Toutefois, passé ce point du récit, l'auteur se perd dans des formulations que le lecteur peine à suivre. Encore une fois, qui lira comprendra.
Le Porteur de Lumière mise à part, Brent Weeks est connu pour une autre saga : celle de L'Ange de la Nuit. C'est par cette dernière que j'ai découvert l'auteur, et j'en avais particulièrement apprécié le scénario. En comparaison, le premier tome du Porteur de Lumière me fait l'impression d'avoir été un peu négligé. Des sept cent pages du roman, cinq cent auraient amplement suffit à rendre honneur à l'intrigue et l'univers. Certains passages m'ont paru longs et lents, tandis que d'autres m'ont passionnée. Un déséquilibre qui aurait pu être résolu en agençant différemment les principaux éléments du scénario.
Jusque là, le bilan était donc plutôt mitigé. Et puis j'ai lu les cent dernières pages, et tout a (presque) changé. Car côté affrontements magiques, Brent Weeks n'a pas son pareil, voilà qui est sûr. Mais que dire alors des révélations et rebondissements dont il a truffé son récit ... ? Totalement bluffant, et de quoi donner à quiconque l'envie de se plonger dans le second volume de la saga. Certes, pas tout de suite en ce qui me concerne, mais un jour prochain sans faute.
Un premier tome qui est donc très sympathique bien que loin de répondre à ce que j'avais attendu et entendu de lui, et qui annonce une saga tout aussi agréable.
Note : 14/20
Date : 10 avril 2018 - 14 avril 2018
Il faut toujours du temps pour qu'un univers magique se comprenne vraiment. Et en fait à la fin de ce premier tome on est encore loin d'avoir tout les éléments (même si ceux qu'on a suffisent, en surface). Pour tout dire même au 4ième tome on découvre encore des pans entiers du monde qui nous étaient totalement inconnus (et qui étaient inconnus aux personnage principaux aussi).
RépondreSupprimerC'est un point que personnellement j'adore parce que quand on croit tout avoir compris et tout maîtriser (ou plus ou moins) : PAF l'auteur nous sors un retournement qu'on avait pas du tout vu venir, et qui est incroyable et qui remet tout en cause.
C'est LE point fort de la série.
(sans parler du grand père de kip -le père de Gavin- qui est un mec hyper flippant et qu'on apprend à connaitre dans les tomes d'après et que je trouve excellent xD, oui je sais je suis bizarre d'aimer les méchants)
Kip n'est pas vraiment le personnage principal, enfin il est important dans ce tome parce qu'on le suis principalement au début, et j'avoue que j'ai eu aussi du mal avec les 200 premières pages aussi pour la même raison. Mais heureusement il est loin d'être majoritaire dans la suite des romans, et il évolue aussi vraiment énormément ce qui en fait un personnage qu'on fini par vraiment apprécier.
En tout cas personnellement j'avais lu l'ange de la nuit après ceux ci, et j'avais été super déçu parce que j'attendais autant de retournements de situations et de mystère et à être surprise à tous les tournants et c'était loin d'être le cas. :(
Sans parler du coté hyper classique de l'assassin sans pitié qui en fait est amoureux qui m'avait saoulée assez rapidement.
Je suis d'accord avec toi, et c'est bien pour ça que je ne compte pas en rester là (le tome deux m'attend déjà dans ma bibliothèque, et c'est avec plaisir que je vais bientôt m'y plonger :-) ) ! J'aime aussi quand les auteurs laissent des zones d'ombres pour mieux nous surprendre, mais ici... je ne sais pas. J'ai été frustrée de ne pas bien comprendre les choses, au lieu d'être juste curieuse d'en savoir plus. Du coup je compte bien lire de second tome pour connaître le fond du fond ... et ce que tu me dis des personnages dans la suite me conforte dans ma décision de poursuivre... surtout sur les méchants ! ^^
SupprimerQui sait, peut-être qu'au but des quatre tomes, l'Ange de la Nuit fera pâle figure :-D ! (et je te rejoint d'ailleurs sur le côté cliché de l'assassin sans merci, même si j'ai apprécié cette trilogie !)
J'avoue que je n'ai pas eu trop de souci à comprendre le systeme magique, l'idée de transformer la lumière en matière m'est venu visuellement dés le début et ensuite j'ai trouvé tout le reste logique. Mais je sais que tu n'es pas la seule à avoir du eu mal à comprendre donc ça doit vraiment déprendre des gens.
SupprimerCe qui explique aussi le fait que j'ai pu me concentrer sur le reste alors que toi tu était frustrée par ça et donc on n'en a pas du tout le même ressentit. Mais j'espère que la suite saura te convaincre quand même =)
(puis je sais que je suis une personne pour qui une fin réussi peu donner un coup de coeur même si le reste du livre avait plein de défauts, j'ai tendance à les oublier très rapidement quand un bon point arrive :P)
En fait comprendre la base, ça allait. Comme tu le dis, c'est pas bien compliqué. ^^ Mais quand l'auteur a parlé de luxine liquide, collante, explosive, inflammable, dure, flexible, invisble, stable et qu'il a commencé à expliquer comment associer laquelle avec laquelle et pourquoi ... là j'étais LAR-GUÉE ! x)
SupprimerJ'adore cette série, l'auteur me laisse à chaque fois sur le carreau avec ses retournements de situations et ses révélations. Mais je suis fan des écrits du Monsieur dans son ensemble :)
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