Auteur : Anne et Gérard Guéro (Ange)
Editeur : Le livre de poche
Genre : Fantasy
Pages : 1152 (format poche)
Résumé : Dans les royaumes orientaux de Tanjor, le Peuple turquoise est réduit en esclavage depuis des millénaires. Mais il chérit une légende qui lui donnera un jour le courage, l'étincelle qui lui manquent pour se révolter : la légende d'Ayesha, la déesse qui commandera aux étoiles et rendra la liberté à ses enfants condamnés. Marikani, la reine déchue et pourchassée, est-elle l'incarnation d'Ayesha ? Est-elle celle qui doit allumer le feu de la révolte et devenir la guide de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, jetés sur les routes en quête d'un refuge, à travers le chaos et la guerre ? Ceci est l'histoire dune femme indomptable, de ceux qui l'ont aimée et de ceux qui l'ont trahie. C'est l'histoire d'une révolution.
Chronique : Dans la famille des bonnes
affaires, je demande l’intégrale de Ayesha sur Momox – quatre euros pour
mille pages, on est bons Gaston ! Hélas là où on a été moins bons en
revanche, c’est sur l’esthétique éditoriale de l’intégrale qui m'a induite en erreur question contenu. Couverture, résumé : on nous
vend sous tous les angles la libération d’un peuple d’esclaves millénaires, mais
le récit met un temps fou à se focaliser sur cette problématique qu’on n’atteint
très laborieusement qu’en fin de tome deux. Moi qui me suis tout de suite
sentie emballée par ce que je pensais être une réécriture Fantasy de l’Exode
(je suis de la génération Prince d’Egypte, toi-même tu sais), j’ai fini par me demander ce que je faisais face à ce récit classique, ni très bon ni mauvais, mais carrément à côté de sa
promesse initiale.
Alors Ayesha, si ça parle
pas des Hébreux qui migrent hors d’Egypte, ça parle de quoi ? Hé bien
d’une princesse en fuite en territoire ennemi, pour commencer, et ensuite des
petites manigances habituelles pour le contrôle du pays de la demoiselle (entre autres manœuvres de
bon voisinage, assassins à l’heure du petit-déj’, tout ça tout ça). Classique
mais sympa. Mais parmi les protagonistes assez peu nuancés du récit, la masse du
Peuple turquoise se fait figurante ; l’intrigue reste centrée sur la
princesse Marikani à la grandeur d’âme démesurée, sur sa meilleure amie et son sexy
bodyguard de fortune dont on fatigue de lire les pulsions de troussage
récurrentes. A terme donc, on regrette de ne pas voir le peuple qui vaut son nom à
cette trilogie prendre plus de place dans cette histoire, et surtout on boude un peu la fin précipitée et sans surprise. De même j'ai été super déçue que certains éléments ne soient pas exploités davantage : tout un
Panthéon est introduit pour finalement ne jamais prendre direcetement part à l’intrigue,
quel dommage ! Ceci dit le récit se parcoure très facilement sans avoir à
s’y investir particulièrement, ce qui en fait un bon livre de chevet pour
clôturer une journée lourdingue. Attention, je déconseille d’enchaîner les
trois tomes de l’intégrale, il y a un effet lassant. Divisez pour mieux
savourer !
Note : 13/20
Ah mince, dommage ! Je l'ai lu il y a longtemps, mais je me rappelle que j'avais beaucoup aimé.
RépondreSupprimerClassique, c'est pas mal parfois, mais dommage que la présentation induise en erreur !
RépondreSupprimerEffectivement, ça n'a rien de mal de se laisser convaincre par un truc plus classique de temps en temps : les valeurs sûres, ça fait du bien ! Dommage qu'ici je n'aie pas été convaincue :-/
SupprimerIl me fait envie depuis pas mal de temps, mais en effet, le résumé à l'air à côté du récit... C'est un peu dommage ^^ Toutefois, je reste très tentée par la lecture du livre =)
RépondreSupprimerJe suis persuadée que quand on sait à quoi on s'engage, on passe un bon moment ^-^ !
SupprimerMoi qui pensais me faire plaisir en lisant ce classique tu as réussi à me faire douter ^^
RépondreSupprimerSi tu te fies à la majorité (et t'aurais tort de pas le faire, hein, ce serait dommage de pas lui donner sa chance :-)), je crois que tu peux arrêter de douter ! Tu sais bien que je suis difficile ... :-P
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