Auteur : Mariah Fredericks
Editeur : 10/18
Genre : Historique, policier
Pages : 336 pages (format poche)
Résumé : New York, 1910. Jane Prescott, femme de chambre, jouit d'une réputation exemplaire, et d’un esprit affûté qui lui permet de voir bien au-delà du mode de vie mondain et fastueux des riches parvenus chez qui elle sert. Jane est ainsi la première à comprendre ce que les fiançailles de sa jeune maîtresse avec le très en vue Norrie Newsome, déjà promis à une autre, ont de scandaleux. Et quand ce dernier est retrouvé mort, elle est aussi la mieux placée pour trouver qui avait intérêt à le voir disparaître. Dans un contexte social incandescent, le coupable est à chercher aussi bien dans les milieux anarchistes que les demeures bourgeoises. Car Jane sait que, autant dans la bonne société que dans les entrailles abandonnées de la ville, la haine et la violence couvent sous la surface, et peuvent éclater à tout moment…
Mon avis : Elle est discrète, elle est futée, elle est belle comme un coeur : ma nouvelle amie s'appelle Jane Prescott et elle sert la Justice ! Pour lui souhaiter la bienvenue sur le blog je propose une chronique éclair - car à son image le roman dont elle tient le premier rôle a été simple et efficace.
L'automne est arrivé et avec lui le besoin de renouer avec les doudous fondamentaux - besoin d'autant plus impérieux que je sortais d'un gros pavé difficile. Le policier est un genre qui se lit bien, l'historique se prête à un moment au coin du feu, alors avec Des gens d'importance de Mariah Fredericks (découvert chez Les pipelettes en parlent), j'étais entre de bonnes mains. Le livre est simple, il sent les réceptions mondaines et le crottin de cheval des fiacres de Times Square, et c'est tout ce qu'il me fallait pour me reposer au calme. Ça et un cadavre au crâne défoncé.
Pour chipoter la dimension historique aurait pu être plus exploitée. J'ai trop pris l'habitude d'un gros Ken Follett où l'Histoire n'est pas qu'un élément de décor, or ici on est plus dans un récit réconfortant de la trampe de Downton Abbey. L'aspect policier aurait pu être plus prenant, mais s'il l'avait été j'aurais sans doute râlé en trouvant l'approche trop moderne pour un roman historique. Le traîtement de l'affaire par Jane est scolaire, on est sur une gentille enquête à la Hercules Poirot. Jane Prescott n'abat ses cartes qu'à la toute fin, le lecteur est tenu dans l'ignorance totale de ses pensées. Il n'y a pas beaucoup de suspens, le ton du roman est assez égal mais on suit malgré tout l'enquête avec beaucoup d'intérêt. On y découvre les dessous sordides des gens de la haute et les combats des générations précédentes sur fond de lutte des classes.
J'ai déjà dans ma bibliothèque les tomes suivants - je me garde ces petites douceurs au chaud !
J'adore cette série (comme tu le sais deja 😁) C'est marrant parce que moi je trouve que le côté historique est bien mis en avant (mais je n'ai jamais lu Follett, alors je peux pas comparer)
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